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Une peinture qui vous prend, forcément.

Qui vous emporte dans un lieu matériel suggéré, ou spirituel.

Par le geste d'abord : libre, il ouvre des univers fantasques où l'esprit se meut à sa guise – rêve, cauchemar, ou fantasme - ; idéalisé et maîtrisé par l'idéogramme, il crée l'hésitation entre le paysage et le sens pur.

Par la couleur et la matière ensuite : le choc du rouge et du noir peut être violence, ou pensée menée à l'incandescence. La polychromie attise le mystère de la représentation. Les bleus céruléens invitent à l'envol, ou à la méditation. Posée en voile ou en épaisseur très présente, la matière induit, elle aussi, la suggestion.

On serait tenté de dire : libre figuration onirique.

Anne-Lise CARRIERE, Professeur de Culture Générale.

 

 

Pour Dominique ANDREY les choses les plus stables – paysages montagneux, citadelles consacrées par les siècles – entrent dans le mouvement, dans les moments physiques d'une écriture qui les signifie et parfois, comme la forteresse de Besançon que le peintre ne se lasse pas de contempler, en produit les idéogrammes . « Livre d'heures » exhibant le signe des saisons et les maisons du jour, un monde naît de la couleur, se manifeste par elle, fait surgir des matins aux clartés de piscines, y lance des fusées jaunes, rougeoie entre feu et sang sur fond de suie, compose rhapsodiquement ses bleus. Certes, couleur et forme se défient ; si tout à l'une est due, la seconde est indispensable : ce sont rivales alliées, dynamisées l'une par l'autre dans la fusion identitaire des tableaux, chacun d'eux portant le témoignage exclusif d'une « méditation picturale » originale, de son expérience énergétique et des risques courus par l'artiste que rien ne saurait contenter, sinon son renouvellement.

André UGHETTO, Professeur et Poète.

 

 

La peinture est forte, les couleurs chaudes, on sent chez ANDREY une émotion qui sort des profondeurs. Certaines de ses toiles peuvent faire penser à des peintures rupestres par le geste simple qui pose une peinture puissante, comme d'immenses symboles dont le but est de remonter aux origines du monde. D'autres œuvres, au contraire oniriques, émane une sensibilité vigoureuse, dont la force le dispute à une imagination en touches plus légères. La peinture est courageuse, hardie. Elle exprime une intériorité à la fois dynamique et grandiose qui rejaillit en phases plus douces en surface, évoquant une transformation, une métanoïa. L'artiste cherche à re-traduire le monde dans un conflit de présence et d'absence, dans une interrogation où se disputent le chaos et l'aspiration à un monde intense. Dualité créatrice qui interpelle celui qui regarde

Chantal CHARBONNIER, Journaliste.

 

 

Considérée dans son ensemble, l'œuvre de Dominique ANDREY est rythmée par un cycle où alternent et se superposent tantôt les couleurs emblématiques de l'artiste (palette des bleus, blancs, rouges, noirs que rehausse le recours aux contrastes très marqués et aux jeux de lumière), tantôt l'exploration approfondie d'un style ou d'une technique.

Un même sujet, la citadelle de Besançon par exemple, devient le prétexte ludique à une exploration stylistique qui parvient à créer des ambiances radicalement contrastées, glissant allègrement de la peinture presque figurative vers la recherche de formes tellement épurées, abstraites, minimalistes qu'elles rejoignent l'esprit de la calligraphie chinoise. Le « cycle » idéogramme qui en émerge se décline dans Danse , Fleurs dans un vase , Céladon , Composition

L'artiste se plaît à jouer avec la lumière et les textures ; lorsque l'application de la couleur se fait rugueuse, une énergie, une tension, un mouvement chargé d'urgence se dégagent, pouvant aller jusqu'à susciter une certaine inquiétude comme dans Paysage , le Pêcheur au filet ou Ailes noires .

A l'inverse, dans d'autres toiles telles  Le Qi  Brumes Citadelle (bleue et blanche ), l'application de la couleur plus légère, fondue et diffuse ( presque proche du style des Nymphéas dans le cas de Brumes ), crée une atmosphère sereine, comme apaisée au regard des autres œuvres.

L'utilisation des couleurs chaudes est particulièrement forte et attachante dans l'effet d'embrasement foisonnant des collines au pied de la citadelle de Besançon à l'automne …

Les jeux de lumière et de reflet sont magistralement utilisés dans  Le Soleil, conférant à ce tableau en deux panneaux équilibre et puissance.

Ce registre pictural, empli d'énergie, de relief et de mouvement vital, suscite indéniablement mon intérêt pour l'œuvre de Dominique ANDREY.

Muriel JEANNERET, Chargée de Mission.